top of page

Positivons pour de meilleurs résultats

Dans nos formations comme dans les articles de ce blog, j’évoque souvent le pouvoir de la pensée positive. Je me rends souvent compte que certains de mes interlocuteurs hochent la tête mais ne sont pas convaincus : encore un concept de consultant, pensent-ils peut-être. Voici quelques éléments permettant de mieux comprendre pourquoi et comment ça marche.

De nombreuses études de terrain citées par Shawn Achor, psychologue américain et l’un des experts du mouvement de la psychologie positive, mettent en évidence que :

  1. Seulement 10% de notre bonheur dépend de notre environnement (éléments externes, choses que nous avons ou non) ; les 90% restant dépendent de notre perception, c’est-à-dire de la façon dont nous voyons les choses.

  2. Seulement 25 % des réussites professionnelles sont liées à l’intelligence, les 75 % restants s’expliquent par notre niveau d’optimisme, notre environnement relationnel, et notre capacité à voir le stress comme un défi plutôt que comme une menace.

Or, la plupart des managers et des entreprises fonctionnent selon le schéma suivant : si nous travaillons plus et mieux, nous réussirons mieux, et si nous réussissons dans la vie, nous serons heureux. La plupart d’entre nous repoussant ainsi le bonheur vers un but que nous n’atteignons jamais, une limite qui se déplace constamment !

Pour sortir de ce piège, Shawn Achor propose de travailler sur notre perception des choses, en introduisant plus de positif dans nos pensées. Il met en évidence que lorsque nous pensons de façon optimiste, notre cerveau est plus efficace que si nous sommes stressés ou concentrés sur le négatif. “L’intelligence, la créativité, le niveau d’énergie augmentent, dit-il …(et) les résultats professionnels s’améliorent. Le cerveau en mode positif est 31 % plus productif qu’en mode négatif, neutre ou stressé. [En entreprise] les ventes augmentent de 37 %. Les médecins sont 19 % plus rapides et précis dans leur diagnostic.”

Il conclut qu’il s’agit “d’inverser la recette, de trouver un moyen d’être optimiste dans le présent, alors nos cerveaux réussiront encore mieux, car nous pourrons travailler plus dur, plus vite, et plus intelligemment.”

Concrètement, comment y parvenir ? Le psychologue nous propose de nous livrer régulièrement à des exercices simple pour nous entraîner à être plus optimistes. Il s’agit, par exemple, d’identifier chaque jour, trois choses que nous considérons comme positives. De le faire régulièrement et pendant une période relativement longue (21 jours d’affilée, recommande-t-il) et de les écrire chaque jour. En effectuant ce travail simple, mais de façon régulière, nous reprogrammons une partie de notre cerveau et lui permettons de travailler dans un état d’esprit positif. Le cerveau prend ainsi l’habitude de regarder les aspects positifs des situations qui se présentent à nous et plus généralement de « regarder le monde… de façon optimiste.”


0 vue0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Tout va bien ! Changer de perspective (Dernier épisode)

Temps de lecture : 4′ Voici le dernier épisode de la série « Tout va bien ! ». Nous avons fait ensemble le tour des principaux outils que je pratique et enseigne depuis plus de vingt ans. Bien sûr, vo

Tout va bien ! Alterner affirmation et écoute (Ep. 10)

Dans l’épisode précédent, nous avons appris comment désamorcer les crocodiles de nos interlocuteurs. Nous pratiquons l’écoute et exprimons fermement nos demandes et nos attentes. Allons plus loin, reg

bottom of page