Les outils liés à l’explosion du collaboratif sur Internet, chats, forums, réseaux sociaux d’entreprise, blogs, réseaux d’échanges réciproques de savoirs (RERS), semblent offrir aux entreprises des possibilités infinies. La Poste, Renault, BNP Paribas, Areva, L’Oréal : toutes se lancent dans la révolution de l’entreprise 2.0. D’après un sondage de l’Observatoire des réseaux sociaux d’entreprise, réalisé en juin dernier, auprès de 40 sociétés privées et publiques, 31 % ont créé un tel système et 64 % ont un projet de ce type.
Pourquoi une telle évolution ? Les raisons sont multiples : Cohésion interne, rénovation de la culture d’entreprise, …, mais aussi et surtout pour augmenter la réactivité dans le traitement des problèmes et l’élaboration des solutions.
Les managers vivent souvent cette évolution comme une menace. En permettant à tous ceux qui y participent d’accéder à plus d’informations et d’intervenir, quelque soit leur niveau ou l’équipe à laquelle ils appartiennent, ces réseaux peuvent être perçus comme la source d’une perte de maîtrise et d’autorité.
74 % des DRH interrogés pour le baromètre CSC des tendances et des perspectives des DRH européennes, estiment que le développement du collaboratif et des réseaux sociaux sera l’une des priorités du management pour les prochaines d’années, suivies de près par la diffusion des technologies (71 %).
Apprendre aux managers à les utiliser est donc capital, et passe par une évolution indispensable du management hiérarchique à la française vers un management plus ouvert, plus participatif. Si les résistances sont nombreuses, l’enjeu est de taille. Il s’agit, comme beaucoup le souhaitent aujourd’hui, d’utiliser ces outils pour permettre à chacun d’exprimer plus et mieux son potentiel, à titre individuel et collectif, avec, à la clé, des bénéfices concrets pour tous, entreprise, managers et collaborateurs.
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